Pendant cet hiver sans confinement mais avec maques dans les lieux publics, nous avons décidé de passer quelques jours en Camargue. J’avais en tête de prendre en photo de flamands roses bien roses ( l’hiver est la saison des amours et le moment ou ils ont plus de couleurs), de prendre des photos de taureaux dans les marécages et de profiter des beaux couchers de soleil.

Nous voici donc parti en direction d’Arles qui sera notre camps de base pour ces trois jours. Arles est la capitale de la photographie avec le festival annuel de la photographie depuis 1970. Certainement que cela a du être compliqué ce deux dernières années avec ce foutu virus mais cette année c’est du 4 juillet au 25 septembre 2022. Ce n’est pas l’objet de notre visite mais il faudra organiser un prochain voyage.

Les rencontres de la photographie

Pour le premier jour, ce sera une petite randonnée au sud de la Camargue, dans la réserve naturelle du marais de Vigueirat. L’entrée est payante en février 6 euros par personne. Le lieu est sympa, mais si vous voulez voir des flamands roses bien roses et en nombre fin février c’est trop tard. Il y en avait bien quelques uns mais au loin. Ce n’est pas très grave on y retournera un peu plus tard dans la saison et vous verrez plus tard pourquoi!

Le lieu est sympathique et la balade se fait sur un chemin en bois construit sur le marécage qui serpente au milieu des roseaux. Si nous sommes un peu déçu de ne pas voir autant d’oiseaux que prévus nous apprécions la ballade, au calme et avec de belles couleurs.

Voir le site de la réserve

flamands roses vigueirat
vigueirat
le parcours dan le marais

Nous mangeons notre sandwich sur place (en cette saison la buvette est fermée, mais il y a des tables et de bancs pour profiter du lieu). Puis nous repartons en direction d’un village éphémère de Beauduc.

En 2020 , Arles info a publié un article sur les confinés du bout du monde.

Si nous ne sommes jamais arrivés jusqu’au village nous avons atteint la plage de Beauduc, une des dernières plage entièrement naturelle en France. Vous devez vous dire “il en parle comme si c’était une victoire”. Et bien oui! c’est une victoire, si il y a quelques années la plage était envahit de caravanes ou autres cabanes en bois flottés qui étaient récupérés sur la plage, aujourd’hui ce n’est officiellement plus possible. Au détour d’une petite route dans un virage vous trouvez sur votre gauche le départ de la piste. J’ignore si c’est à cause de orages ou si la piste est toujours dans le même état mais là, c’était une horreur. On arrive tant bien que mal à la barrière de la tour du Tampan. Il ne s’agit pas vraiment d’une barrière mais d’un rétrécissement pour éviter le passage des caravanes et autres gros véhicules.

On discute avec une dame en Twingo devant le rétrécissement, il reste encore douze kilomètres. Une grosse voiture passe a travers les gros poteaux alors on décide de continuer un peu. Après avoir roulé trente minutes au ralentit on décide d’abandonner la voiture et de finir à pied.

Arrêt de la voiture

On s’équipe et on continu à pied, on croise sur le chemin quelques familles en VTT ( c’est a mon avis ce choix qu’il faut faire ) car il est déjà 15h est on est encore entrain de randonner. La dame en Twingo nous double, elle n’a pas abandonné et roule à peine à quelques kilomètres heures de plus que nous à pieds.

On arrive enfin au parking et surprise il y a des vans et deux caravanes. Quand on les regarde elles ne feront jamais le retour. La plage est magnifique, immense et naturelle comme prévue.

Il est tard et d’ici une paire d’heure le soleil se couche, nous ne verrons pas le village de Beauduc. Ce n’est que partie remise peut être pour dormir sur place sous la tente et profiter du coucher de soleil la prochaine fois mais plutôt au printemps.

Randonnée sur le chemin du retour puis retour à la voiture et trous, bosses, trous trous pendant un long moment. Et quand tu te crois sauvé et que tu rejoints la route, me voila avec un pneu crevé à changer et le soleil qui se couche. On a bien fait de ne pas trainer!

On décide de faire le retour par le bord de l’étang du Vaccares avec cette lumière magnifique et on ne va pas être déçu.

Le MICH

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